Sans papier.

Louise Dahl-Wolfe. Vogue 1963

Depuis quelques jours je lis mes magazines on line.

Qu’est ce que ça change?

Pas mal de choses, j’ai envie de dire.

Déjà c’est moins cher, puisque nous avons une formule illimitée.

Plus de vieilles revues qui trainent dans tout l’appartement.

Parfois je me demande si je ne vis pas un rêve de petite fille à savoir avoir tout, tout de suite et autant que je veux. Ado je rêvais de me faire enfermer dans un grand magasin pour avoir à ma disposition tous les vernis à ongles.

Au début j’ai cliqué sur Grazia, Elle Déco, Maison Française, Numéro et Paris Match. Ironie du sort le seul magazine papier que je lisais c’était Madame Figaro, mais sur le site il n’est pas proposé.

Comme nous sommes trois sur la formule illimitée, je peux lire aussi  ce que les autres ont téléchargé: L’Express, Photo, et j’en passe et des meilleurs.

Vogue Paris Juin Juillet 1952.

MAIS.

Oui y a un mais, parce que je ne trouve pas toujours le temps de lire les magazines que j’ai téléchargé. Avec le magazine papier, je le feuillette toujours de la dernière page vers la première ( je ne m’explique pas pourquoi) et je ne lis que ce qui m’intéresse. Je le pose et j’y reviens plusieurs fois ce qui fait que je fini par lire le magazine pratiquement entièrement. Avec le magazine on line, je clique, je clique, je clique et je passe au magazine suivant. Hier je me suis rendue compte que je n’avais lu aucun article dans le magazine Elle.

Comme sur mon ordinateur il y a d’autres espaces de tentation je ne pense pas à revenir vers mes téléchargements.

Conclusion: la presse on line c’est quand même une bonne formule. Une formule économique si on télécharge pour toute la famille. Si un article se révèle passionnant alors c’est sûr que je le lirais et peut-être même plusieurs fois. Petite précision comme je n’ai pas d’Ipad ça me porte préjudice. Lire sur une tablette c’est bien plus confortable que sur un ordinateur. Seulement rien ne remplacera le plaisir de lire un magazine, l’été, sur une plage à l’heure du déjeuner. J’aime aussi conserver les magazines qui ont de belles photos comme Citizen K et Numéro. Le mois dernier j’ai relooké une commode avec des pages de magazine en noir et blanc.

Photo ELLE.

11 thoughts on “Sans papier.

  1. Je possède un I Pad… Non pas pour faire la belle mais parce que j’ai ma facette geek (arty geek n’existe pas dans le Dico du Look, ça va peut être viendre)… C’est non seulement maaagique mais très pratique pour lire quand on est bibliophile.
    Pourtant rien n’est plus agréable que de lire un magasine féminin calée en transat ou en méridienne du canapé.
    Certes le papier glacé n’est pas des plus écolos… Mais ça fait partie des petits luxes qui, même si ils ne font pas le bonheur, n’en sont pas moins délectables.

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    • Carrément qu’il faut un Ipad pour bien apprécié la presse online et les livres téléchargés. Bon à Noel peut-être. Pour ma part je ne n’ai pas de préoccupation écolo sur le sujet, mais je me suis dis que ça devait supprimer pas mal d’emplois.

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  2. Je suis comme toi : j’aime le papier ! Les magazines passent encore surtout ceux qu’on feuillette. Mais les livres, j’ai vraiment du mal ! Et pourtant ce serait une solution idéale pour désencombrer !

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  3. En dévoreuse de livres et magazines, pas moyen de me convertir à la presse on-line. Je trouve que ça dénature complètement l’objet.
    La technologie c’est fantastique et pratique mais pas pour tout et n’importe quoi. Le plaisir de sentir le papier neuf (ou vieux selon les livres!) et de tourner les pages sur une terrasse, une plage ou un canapé dépassera toujours celui de cliquer :)

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Comments

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