Comme si dans l’ombre de ces sept années il avait demandé à Dieu “Qui suis-je ?” Et que Dieu lui avait répondu “Quelqu’un d’autre”.
Eric Vuillard a écrit dans L’ordre du jour ces quelques lignes à propos de Schuschnigg.
L’écrivain a utilisé un humour grinçant pour raconter comment le Troisième Reich a récolté des fonds grâce à la complicité d’industriels allemands qui n’ont pas hésité, par la suite, à recruter de la main d’œuvre gratuite dans les camps de concentration. En conséquence certains ont trouvé un moyen de s’enrichir grâce à de vulgaires combinaisons d’intérêts et nombreux sont ceux qui ont préféré fermer les yeux sur la bêtise et la folie des criminels par conviction.
Ce récit, que j’ai lu d’une traite, a consolidé mes connaissances sur la montée en puissance du Troisième Reich notamment sur les événements qui ont précédé l’Anschluss (l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie). Ce que je savais déjà sur le sujet, je l’avais préalablement puisé en lisant la trilogie écrite par Jane Thynne et j’attends avec impatience de lire le tome IV.
On ne tombe jamais deux fois dans le même abîme. Mais on tombe toujours de la même manière, dans un mélange de ridicule et d’effroi.
J’ai offert le roman d’Eric Vuillard à mon castor….. Mais je ne connaissais pas cette trilogie et comme j’adore cette période et que j’aime très très souvent tes choix : je me l’ajoute sur ma liste.
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Merci ! Oui je crois t’avoir recommandé Seul à Berlin :) Tu sais, ma liste de lecture s’allonge aussi et quand on pense que nous ne sommes qu’en janvier :)))
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Quand il était passé à “La Grande Librairie”, il avait effectivement parlé d’une grosse société qui avait donné des fonds pour le Troisième Reich. Cette société a toujours pignon sur rue… j’avais failli tomber à la renverse en entendant cela !!!
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Oui il y a Opel, Krupp, BMW, Varta… Les dirigeants nazis avaient des costumes Hugo Boss.
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Je trouve cela hallucinant…
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